8- Les fausses croyances, corrigées: Ceux qui prêtent leur loyauté aux non-musulmans sont considérés comme apostats
:L’allégation
Ceux qui prêtent leur loyauté aux non-musulmans sont considérés comme apostats (Mortad-s), et leur exécution est autorisée. C,est ainsi que la majeure partie des musulmans ainsi que leurs biens et leurs âmes sont susceptibles à leurs violations.
:la réponse
Avoir de la loyauté aux non-musulmans, même s’ils sont des ennemis ne peut pas être considéré comme signe de mécréance, mais plutôt, il s’agit d’un crime majeur susceptible à la punition du chef légitime de l’état, afin de réprimer le traitre qui est compté en tout cas parmi les musulmans. Et jamais on ne peut pas le qualifier de mécréant. La preuve à propos de cette sentence fut rapportée dans le Sahih d’al-Boukhari ainsi:
Ali (qu’Allah le bénisse) a dit : “Le Prophète nous convoqua Al Miqdad, Az Zoubayr et moi et nous dit : “Allez à Radwat Khakh où vous rencontrerez une femme portant une lettre, prenez lui cette lettre!””.
Nous partîmes au galop et à l’endroit désigné, nous rencontrâmes une femme et nous lui demandâmes de nous remettre la lettre qu’elle portait. Elle nous répliqua qu’elle ne portait point de lettre. Nous la menaçâmes de la fouiller si elle ne nous montrait pas la lettre. Elle la sortit de ses cheveux, où elle la tenait cachée. Nous retournâmes à Médine et nous remîmes la lettre au Messager d’Allah. Le Prophète lut la lettre qui contenait des informations sur les plans de l’expédition. Le Prophète fit venir Hateb et lui dit : “Qu’as-tu fait ?”.
Hateb répondit : “Je n’ai fait cela non dans le but de te trahir ou de renier l’Islam mais uniquement pour que ma famille restée à la Mecque obtiennent une protection de la part des Qouraychites”.”je n’étais pas parmi l’élite dans les Qouraychites, et parmi les émigrés qui son autour de vous, ceux qui avaient des familles à la Mecque qui assurent la protection de leurs siens ainsi que leurs biens. Puisqu’il me manquait d’avoir des bonnes relations par parenté maritale, je me suis trouvé obligé de le chercher ailleurs. Ce que j’ai fait n’appartient pas à la mécréance ou à l’apostasie, ou ayant comme but de te trahir ou de renier l’Islam “. le prophète a dit: “il vous dit la vérité”, Omar a dit au Prophète: “laisse-moi lui couper la tête cet hypocrite”, alors Il lui répondit en disant: “il faisait partie de la bataille de Badr, et il est probable qu’Allah s’adressa aux guerriers de ce jour en disant : faites ce que vous avez à faire; je vous ai pardonné tout.” Alors, le Prophète ne le tua pas, et n’a pas qualifié Hatib Ibn Abi Balta`a de mécréant.
Malgré cela, il s’agit d’un crime majeur dont la punition, qui peut atteindre la peine de mort, est uniquement laissée à l’estimation du chef de l’état.